Débats citoyens en français et en espagnol

, par José Gomes

Le 2 avril dernier s’est tenue à l’institut Cervantès de Paris une journée de débats lycéens organisée à l’initiative du Lycée Espagnol Luis Buñuel de Neuilly.
Participaient à cette première édition, outre le lycée Buñuel, le Lycée International de Saint-Germain, le Lycée Albert Camus de Bois-Colombes et le Lycée Émilie de Breteuil de Montigny-le-Bretonneux, ces deux derniers établissements représentés par leur section Bachibac de la classe de Première.
La thématique de cette journée, que les différents enseignants participants avaient définie en novembre dernier, était la suivante : « Démocratie participative ou démocratie directe ? » : un sujet que l’actualité avait rendu au fil des mois plus brûlant que jamais, et dont les élèves se sont emparés avec enthousiasme, tout au long de leur préparation.

Lors des demi-finales du matin, les joutes opposaient deux lycées, représentés par deux élèves, chacun devant défendre une des deux positions déterminées lors d’un tirage au sort préalable. Les tours de parole devaient comprendre obligatoirement les deux langues. Chaque rencontre avait une durée d’une trentaine de minutes pendant lesquelles le temps de parole était équitablement réparti par un modérateur. Un jury composé d’enseignants et d’élèves déterminait ensuite le vainqueur. Le fonctionnement était le même pour les finales de l’après-midi.

Le Lycée Luis Buñuel s’est particulièrement distingué en étant proclamé vainqueur. Mais ce qu’il faut retenir de cette journée, ce sont surtout le niveau remarquable d’argumentation et de raisonnement montré par tous les participants ainsi que l’éloquence dont tous ont fait preuve. Soulignons l’effort nécessaire qu’a supposé pour eux le fait de devoir exposer et défendre des notions difficiles dans une autre langue que la leur.
« J’ai été vivement impressionnée par la qualité de l’argumentation et surtout par la façon dont ces jeunes élèves passaient d’une langue à l’autre », nous déclarait à l’issue des débats Maria Carmen Martinez, du service d’éducation de l’Ambassade d’Espagne à Paris.

Pour finir, tous les enseignants et participants étaient d’accord pour dire combien le fait d’avoir pu échanger et rencontrer des jeunes d’autres lycées, mais de filières proches, car binationales, a été source d’enrichissement. Vivement la deuxième édition dès l’an prochain !

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