Les modalités de mise en œuvre du projet

• Quelle production finale ?
  Les élèves constituent des groupes de 2 à 5 élèves.
  Ils doivent ensuite créer un projet d’aménagement du territoire, qui pourrait être viable sur les 300 ha (maximum) d’espaces disponibles à Brétigny-sur-Orge (à proximité de leur collège), autrefois base militaire, aujourd’hui cédée aux collectivités territoriales. Ce projet doit répondre aux trois critères du développement durable (il doit respecter l’environnement et être viable économiquement et socialement).
  Pour aider les élèves dans leur démarche, ils doivent s’appuyer sur le document suivant :

  

  Les élèves devront ensuite présenter leur projet à l’oral en s’appuyant sur un support au choix (maquette, dessin, plan, power point, clip publicitaire…)

• Quel calendrier ?
  Tout au long de l’année (dès septembre) : étude d’exemples d’aménagements du territoire à travers le programme de 3e (Géographie) et travail sur les énergies et matériaux (SVT)
  Octobre : Création d’un « mur pôle emploi » sur lequel les élèves rédigent des annonces d’offres d’emplois pour les métiers en lien avec la création d’un quartier (le but est de recruter, fictivement, toutes les personnes dont nous aurons besoin pour construire ce quartier). Les élèves sont ainsi sensibilisés aux métiers de l’aménagement du territoire (dans le cadre du parcours avenir).
  Janvier : Visite de l’écoquartier de l’Ile Seguin. Les élèves découvrent des architectures récentes, les noues d’eau, les façades végétalisées…Le but est de rendre concret le travail pour l’instant théorique réalisé pendant les cours.
  Mars  : Constitution des groupes. Lancement des groupes qui doivent travailler en autonomie, après présentation du cadre et distribution de la fiche de consignes.
  Avril  : Restitution en présence du professeur de géographie, de SVT, ainsi qu’avec un écologue travaillant sur le Grand Paris Express. Chaque adulte donne son avis sur le projet selon ses compétences, afin que les élèves voient la complémentarité. La séance se termine par une présentation du métier et des projets de l’intervenant M. Alexandre Henry.

  

  Il évoque ici à travers ce document le fait que chaque impact environnemental lors de la création du Grand Paris Express doit être compensé, si possible au plus proche de la dégradation, sinon sur un site plus éloigné (indiqué en jaune sur la carte)
  Mai  : Les élèves ont la possibilité de choisir ce travail pour l’oral du DNB.

• Quelles compétences travaillées ?
  Des compétences disciplinaires et transversales, inscrites dans le socle commun :
  – Localiser/ situer, utiliser la notion d’échelle
  – Raisonner, justifier sa démarche ;
  – S’informer dans le monde du numérique ;
  – Structurer sa pensée ;
  – Réaliser une production ;
  – S’exprimer à l’oral ;
  – Organiser son travail au sein d’un groupe ;
  – Travailler en autonomie.

• Modalités d’évaluation.
  Les élèves sont évalués lors de leur passage à l’oral selon la grille suivante (notre collège note exclusivement les élèves par compétences) :

  

  Une ligne particulière avec ces items transversaux apparaîtra sur le bulletin.

Un projet qui s’appuie sur les cours de géographie et de SVT

Le projet de création d’un quartier respectant le développement durable s’appuie directement sur les programmes de 3e. Dans les tableaux ci-dessous se trouvent les différents objets d’études menés au cours de l’année afin de préparer au mieux les élèves.

Un exemple de réalisation d’élèves

Conclusion

Un projet tout à fait concluant qui permet aux élèves de mieux comprendre les enjeux du développement durable, les parallèles entre la géographie et la SVT, l’importance de leurs choix en tant que citoyen. Certains sont sortis en disant « mais en fait tout est lié ». Les questions ont permis de sortir d’une vision simpliste des choses et de faire émerger la difficulté à aménager le territoire et à respecter le développement durable tout en restant possible dans notre société. Une question s’est souvent posée : « Sommes- nous prêts à changer notre mode de vie ? ». Sans parking à proximité, sommes-nous prêts à utiliser exclusivement les transports en commun comme proposé dans de nombreux projets ?
Cette expérience est à renouveler et pourrait l’an prochain s’étendre à d’autres disciplines comme les arts plastiques pour l’étude de représentations de la ville ou encore le français pour l’étude d’utopies urbaines ou de descriptions de villes.