Dans « l’ère du témoin » publié en 1998, Annette Wieviorka étudie la reconnaissance sociale et politique des survivants de la Shoah et réfléchit sur la place de leurs récits dans l’écriture de l’histoire du génocide. Selon elle, si les témoignages ne font pas l’histoire, ils sont un préalable essentiel à la connaissance des faits. 20 ans après ce livre, à l’heure où les grands témoins disparaissent progressivement, il convient de poser de « nouveaux regards sur la Shoah ».
Dans cette perspective, une conférence-débat se déroulera le mercredi 20 février 2019 de 14h00 à 17h00 au Lycée Louis-le-Grand. Trois intervenants, Tal BRUTTMAN, Annette WIEVIORKA et Ophir LEVY, s’interrogeront sur le renouvellement des sources pour l’enseignement de la Shoah et plus particulièrement sur le rôle des images comme vecteur de transmission de l’histoire auprès du public scolaire.
Programme :
14h00-15h00 : Tal BRUTTMAN, Historien-chercheur : comment la photographie renouvelle-t-elle l’histoire de la Shoah ?
15h00-15h50 : Annette WIEVIORKA, Chercheuse émérite au CNRS : comment témoigner sans témoin ?
15h50-16h40 : Ophir LEVY, Maître de conférences en études cinématographiques, université Paris VIII : quelle est l’empreinte de la Shoah dans les films contemporains ?
16h40-17h00 : Questions de la salle
Informations pratiques :
Mercredi 20 février 2019, 14h00-17h00, Lycée Louis-le-Grand, 123 rue Saint-Jacques, 75005 Paris.
Inscriptions auprès de :
Anne-Françoise PASQUIER, IA-IPR, Versailles
Anne-Francoise.Pasquier@ac-versailles.fr
Rachid Azzouz, IA-IPR, Paris
rachid.azzouz@ac-paris.fr