L’histoire permet aux élèves de prendre conscience des mécanismes historiques à l’origine des inégalités entre les genres et de comprendre comment elles se sont construites, maintenues ou ont été remises en cause à travers le temps et l’espace. En déconstruisant l’idée qu’elles seraient naturelles ou immuables, elle contribue à l’élaboration d’une culture historique et civique éclairée.

La géographie met en lumière le caractère genré de nombreuses inégalités sociales et spatiales, à l’échelle locale comme mondiale. Elle permet de saisir l’actualité de ces enjeux, en lien avec les droits humains, et de développer l’esprit critique des élèves face aux discriminations et aux injustices.

En valorisant les femmes comme actrices de l’histoire et du monde contemporain, en questionnant les stéréotypes de genre et en diffusant les valeurs républicaines d’égalité et de respect, ces disciplines aident les élèves à se projeter dans des rôles sociaux diversifiés et à se sentir légitimes dans leurs aspirations. Elles participent à la construction d’un climat scolaire apaisé, favorable à l’égalité des chances, quel que soit le genre ou l’orientation affective.

Travailler l’égalité filles-garçons en histoire-géographie, c’est aussi donner une place équitable à toutes les mémoires, comprendre les inégalités pour mieux les combattre et former des citoyens et citoyennes informées, critiques et engagées.

Conformément aux textes officiels, notamment aux programmes d’enseignement, et à la politique volontariste de l’Académie de Versailles, cette thématique doit être pleinement intégrée dans nos pratiques pédagogiques.

• Les textes de référence sur l’égalité filles-garçons sont disponibles sur la page Eduscol consacrée à l’égalité filles-garçons et à la prévention des violences sexistes et sexuelles.

• Le plan Il, Elle, On de l’Académie de Versailles en faveur de l’égalité filles-garçons.