Formation Penser le temps en histoire

, par Sophie Gaujal, IA-IPR

La question du temps est au cœur de la pratique de l’histoire. Durée, période, datation, cycles sont des termes employés massivement dans les travaux d’histoire.

De plus, cette question est aussi au cœur des fonctionnements culturels. La notion du temps n’est pas la même entre les différentes civilisations, tout comme les calendriers, les périodisations et la notion même de fonctionnement du temps divergent profondément. Entre la notion du temps des Aborigènes australiens, des Mayas ou des Occidentaux et des pays bouddhistes, il y a une approche temporelle multiforme et multiple.

De même, la perception du temps par les individus est l’un des concepts les plus complexes à appréhender. Imaginer un jour, un mois, un an, une décennie, un siècle, un millénaire ou un million d’année n’est pas la même chose.

Dans le même ordre d’idée, le temps historique n’est pas le temps perçu sensiblement par les personnes ou le temps physique comme les sciences physiques le définissent.

Enfin, à l’école, l’approche du temps selon les disciplines et le niveau est multiforme aussi. Entre l’apprentissage du temps circulaire des saisons ou l’abîme temporel des trois millions d’années du premier chapitre d’histoire de 6e, les élèves ont des difficultés à comprendre le temps.

Cependant, les objectifs des programmes de la 6e à la Tle en histoire appellent à les faire construire une perception du temps historique fort. Là, entrent les question des routines, des travaux de périodisation et de datation. Ce stage a pour but de faire le point sur le concept du temps, ses différentes variations et comment le travailler en classe pour que les élèves appréhendent cet objet historique considéré comme évident mais, en réalité, d’une difficulté et d’une délicatesse fortes.

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