Exposition photo "Déportés, leur ultime transmission"

, par Frank Fonsa Webmestre

Du 15 au 28 novembre 2023, la photographe Karine Sicard Bouvatier exposera à l’espace Paul-et-André-Vera de Saint-Germain-en-laye, une série de 25 portraits photographiques accompagnées des témoignages de rescapés tirés du livre « Déportés, leur ultime transmission ».
 
 

Un projet littéraire et photographique

 
« Déportés, leur ultime transmission » est initialement un livre paru aux éditions de La Martinière en avril 2021. Celui-ci associe les portraits photographiques et les témoignages de 25 rescapés des camps de concentration à ceux de jeunes d’aujourd’hui à l’âge de leur déportation.

Les échanges entre les rescapés et les jeunes sont à retrouver en format podcast en cliquant sur ce lien.

Vous pouvez également visionner la conférence autour du livre organisée le 13 février 2023 à l’Ambassade de France à Berlin, en présence de Karine Sicard Bouvatier, de l’ambassadeur de France, de deux rescapés et de deux jeunes.

 

Infos pratiques sur l’exposition

 
Au programme :
 une soirée d’inauguration le 17 novembre 2023 en présence de Karine Sicard Bouvatier qui dédicacera son livre ;
 deux conférences le 23 novembre (matin et après-midi) à l’auditorium de la médiathèque Marc-Ferro pour échanger autour de l’exposition avec la photographe ;
 des visites guidées organisées tous les jours par des médiateurs.

Lieu : Espace Paul-et-André-Vera, 2 rue Henri-IV, 78100 Saint-Germain-en-Laye

Accueil scolaire : lundi, mardi, mercredi matin, jeudi matin et vendredi matin (gratuit sur réservation au 01 30 87 20 28 ou par courriel à claire.piresdasilva@saintgermainenlaye.fr)
Accueil public : du 15 au 23 novembre, du mercredi au dimanche, de 14h à 18h
 
 

Quelques pistes pédagogiques

 

  • Un ultime témoignage historique

À l’heure où les derniers survivants de la Seconde Guerre mondiale disparaissent,les photographies de Karine Sicard Bouvatier documentent l’ultime rencontre entreles témoins de la déportation et la jeunesse d’aujourd’hui. Ces portraits photographiques évoquent les victimes de la Shoah à travers des visages et des parcours de vie personnels, ce qui permet d’incarner et d’humaniser l’Histoire.

  • L’art pour dénoncer et témoigner

Comme la littérature, la photographie peut susciter des émotions pour délivrer un message. Karine Sicard Bouvatier considère que l’émotion est nécessaire pour appréhender une réalité, faire réagir et se souvenir. Cette démarche artistique, qui s’incarne par des choix esthétiques, rappelle le pouvoir d’identification de l’art.

  • Un devoir de mémoire nécessaire

L’exposition est un support pour susciter des échanges et des discussions autour du devoir de mémoire de la Seconde Guerre mondiale. Le travail de Karine Sicard Bouvatier permet d’informer et de sensibiliser les jeunes afin qu’ils deviennent à leur tour des passeurs de mémoire et des citoyens éclairés. À travers ces portraits photographiques, les rescapés transmettent eux-mêmes aux jeunes générations des messages de paix et d’espérance, évoquant l’importance de la liberté, de la tolérance et de la démocratie.

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