Mon espace proche en cycle 3

, par Laura Ulonati-Richardson

ARCHIVES DU SITE
Cet article ne correspond plus au programme

ARCHIVES DE STRABON

L’objectif de cette pratique traditionnelle, voire inhérente à la géographie - et pourtant tombée en désuétude dans l’enseignement secondaire - est principalement de deux ordres :
- pour l’élève de cycle 3 : lui permettre d’appréhender son espace proche en mettant, « des lunettes de géographe » et d’approcher une réalité complexe, « irracontable », qu’est le territoire qui recouvre une variété de pratiques et de vécus ;
- pour le professeur : faire progresser son enseignement sur une échelle qualitative - et non quantitative par la multiplication (chronophage) de documents à étudier en classe.

L’enjeu réside aussi dans la nécessité de rompre avec l’idée qu’organiser une sortie est difficile/impossible.

A terme, il serait souhaitable que cette pratique devienne plus fréquente (comme elle l’est en histoire) car

  • elle est un formidable moyen de faire comprendre par l’expérience des notions géographiques complexes ;
  • elle permet de travailler un spectre large de capacités/compétences dès le début de l’année (graphiques, rédactionnelles...) ;
  • elle peut être l’occasion de faire des ponts avec d’autres parties du programme (en Éducation civique, en HDA) et d’autres disciplines (Français, Arts plastiques, Technologie...).

La démarche à adopter est donc résolument inductive. C’est pourquoi une sortie « virtuelle » (en se contentant de l’utilisation d’un SIG) ou après coup est à proscrire : la découverte sensible de l’espace proche (bruits, ambiances...) est essentielle à la démarche.

Le professeur doit problématiser sa démarche en fonction de l’espace étudié.

En tout cas, quel que soit le type d’espace considéré, la mise en œuvre de la leçon doit permettre :

  • de construire des savoir-faire (notamment graphiques) et des notions transférables (rural, urbain, périurbain, centre, périphérie, réseaux ...) ;
  • de situer (et non seulement de localiser) « le lieu où j’habite » par rapport à d’autres lieux, sur des cartes thématiques à différentes échelles, en posant par exemple des questions du type : « sommes-nous bien reliés aux centres régionaux, au territoire national, à l’Europe, au reste du monde ? » (grâce à l’utilisation de cartes des transports).

Vous trouverez ci-dessous deux documents :

  1. la fiche explicative donne les grandes lignes problématiques - c’est une sorte de guide pédagogique ;
  2. le diaporama "version professeur" guide le professeur pas à pas dans la mise en œuvre de la séquence.

Partager

Imprimer cette page (impression du contenu de la page)