Les élèves de Première ES du lycée Galilée de Gennevilliers s’interrogent sur les traces et la mémoire du génocide

, par Lucie Vouzelaud

Les élèves de Première ES du lycée Galilée sont engagés cette année dans un projet au long cours pour préparer le CNRD. Ce projet intitulé « Traces… » est pluridisciplinaire et engage les enseignants de deux classes.

Les élèves de première étudient dans le cadre du programme d’histoire la seconde Guerre mondiale et le génocide des Juifs. Mais les nombreuses questions soulevées rappellent l’importance de la connaissance et de la compréhension de l’assassinat de masse qu’a connu le peuple juif en Europe et la pertinence d’un projet qui permette de dépasser le cadre de la seconde guerre mondiale et l’approche classique par les chiffres et les documents historiques et d’approfondir à moins de deux ans de la fin de leur scolarité une histoire qui suscite interrogations et parfois fantasmes et théories variées.

Nous avons choisi d’inscrire les élèves au CNRD, dont le thème est cette année « la négation de l’homme dans le système concentrationnaire nazi » et dans ce cadre de mener un projet étalé sur l’ensemble de l’année.

À partir du constat de l’effacement des traces des disparus, il s’agit de s’interroger, à travers l’histoire et ses sources (le témoignage en particulier), sur le récit historique du génocide des Juifs, puis de suivre le cheminement d’artistes et d’intellectuels (littérature, cinéma, arts plastiques, architecture) qui partent à la recherche des traces pour redonnent une humanité aux disparus à travers le processus créatif. Les élèves seront invités à suivre eux aussi ce processus créatif pour aboutir à la réalisation d’une œuvre artistique accompagnée d’un livret qui retracera le parcours d’une année.

Un voyage d’étude en Pologne prévu pour le mois de Janvier et pour lequel nous avons des subventions confirmées et en attente ; il s’inscrit dans le travail de connaissance intime préalable à et la compréhension et à la restitution aux autres, parents, élèves, amis par la parole, l’écrit, et l’art.

Le projet a été présenté aux élèves deux semaines avant la première sortie du 17 octobre qui en était donc l’amorce. Les élèves ont adhéré tout de suite. Le cours sur la seconde guerre mondiale n’ayant pas encore été traité, il s’agissait vraiment d’une accroche autant sur la forme, la dimension plastique du projet que sur le sujet, le traumatisme qu’a été le génocide pour les générations d’après et le travail créatif qui en résulte pour tenter de retrouver l’humanité.

Les documents ci-dessous sont :
  la présentation du projet telle qu’elle a été distribuée aux élèves
  la présentation de la première sortie avec le travail à faire
  un compte-rendu de la première sortie avec des photographies
  trois travaux d’élèves rendus suite à la sortie (fort différents…)

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