Un échange épistolaire en classe de 6ème pour travailler l’habiter

, par Fanny Velon-Mayet

Récit d’un échange épistolaire entre des élèves de sixième du collège Jean-Zay à Saint-Gratien et des élèves de la Sarthe pour travailler la notion d’habiter.

A l’origine du projet

Ce projet a commencé il y a 4 ans après le départ d’une de mes collègues dans le département de la Sarthe. Nous voulions continuer à travailler ensemble malgré la distance. Nous avons donc imaginé un projet de correspondance entre nos classes de 6e sur le thème « Comment habitons-nous la ville / la campagne » ? Cela nous permettait de mettre de l’humain dans ces notions qui peuvent parfois paraître abstraites pour nos élèves.

Les étapes du projet

  • La première année nous n’avons travaillé que toutes les deux et les élèves se sont vus en photo.
  • La 2e année nous avons embarqué dans l’aventure les professeurs de français des classes qui nous ont aidé dans la rédaction des courriers.
  • La 3e année nous avons rajouté à notre projet la création d’un sondage sur toutes les 6e du collège et avons embarqué les professeurs de Mathématiques pour les notions de statistiques et de dépouillement des résultats. Covid oblige, nous avons fait une rencontre vidéo avec nos correspondants.
  • Cette année trois classes de 6e sont greffées sur ce projet interdisciplinaire qui lie Français-Géographie-Mathématiques. La levée des restrictions sanitaires va nous permettre cette année, pour la plus grande joie de nos élèves, de partir à la rencontre de leurs correspondants sarthois le 7 juin prochain. Ils nous accueillerons dans leur collège et nous ferons visiter des fermes aux alentours.

Le déroulement du projet

Ce projet est un projet sur l’année. Nous avons établi un calendrier précis des différentes actions à mener dans nos classes et des différents courriers à envoyer aux élèves.
En voici le descriptif à télécharger et un exemple de production réalisée par la classe ci-dessous (cliquer sur l’image pour la visualiser en pdf.) :

Bilan

Ce projet est une vraie réussite chaque année, tant dans l’implication des classes que dans la motivation des plus en difficulté à s’approprier leurs apprentissages.

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